Smartphones low-cost ou smartphones haut de gamme ? En tant qu’androinautes passionnés, on ressent toujours le désir, assouvi ou pas, de posséder les derniers smartphones phares du marchés. Il suffit de voir l’engouement généré par des appareils récents comme le HTC One ou le Galaxy S4, même pas encore sorti. Toutefois, de nombreux acheteurs se penchent néanmoins vers les smartphones low-cost qui représentent actuellement 28% du marché, soit un peu plus du quart. Une tendance qui devrait augmenter durant les années à venir selon ABI Research pour qui la part de marché des appareils d’entrée de gamme devrait s’étendre à 46% d’ici 2018.
Actuellement de l’ordre de 259 millions d’unités, les ventes de smartphones low-cost devraient tripler pour atteindre un total de 788 millions d’ici 5 ans. Pour ABI Research, le prix d’un smartphone bon marché se situe en dessous de 250$, partant du principe qu’un appareil milieu de gamme est proposé autour des 400$ et un appareil haut de gamme à un prix encore plus élevé.
Un constat qui signifie alors deux choses. D’une part, les gens en ont assez de payer cher pour disposer d’un appareil récent avec des spécifications récentes et d’autre part, les téléphones étant de plus en plus puissants, innovation oblige, il est désormais possible de s’offrir un smartphone, techniquement correct et susceptible de répondre à l’ensemble de nos besoins pour pas trop cher. Par conséquent, pourquoi s’en priver ?
Les smartphones low-cost représenteront 46% du marché, en 2018.Prenons par exemple le Nexus 4. Étiqueté milieu de gamme, l’appareil est vendu en dessous de la barre des 300$. Ce qui ne l’empêche pas de se doter d’un écran HD et d’un processeur quad core. A partir de là, pourquoi dépenser plus pour s’offrir le dernier Samsung ou pire un iPhone ?
Toutefois, ce n’est pas pour autant que le haut de gamme sera laissé de côté puisque les ventes d’appareils premium devraient passer de 635 millions à 925 millions d’ici 2018.
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